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tradefin
Description du blog :
Blog destiné aux amateurs de Finance Internationale et des marchés boursiers
Catégorie :
Blog Economie
Date de création :
03.05.2008
Dernière mise à jour :
24.05.2008

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CRISE DES SUBPRIMES

CRISE DES SUBPRIMES

Publié le 24/05/2008 à 12:00 par tradefin
Le début de l’année 2008 n’a pas épargné les bourses mondiales. Le mois de janvier, qui traditionnellement révèle la tendance de l’année, a été marqué par une sévère chute du marché, qui depuis a replongé avant d’engager un timide rebond. En effet, les conséquences de la crise des subprimes se perçoivent dans l’économie américaine, et commencent à se faire ressentir sur le reste du monde. La bulle immobilière américaine provoque des dégâts, qui jour après jour sont plus nombreux. Essayons d’analyser un peu plus en détails quelles sont les causes et les conséquences de cette crise



La crise des subprime

Les causes de la crise

La crise des sub-primes est une crise financière et boursière mondiale, déclenchée en 2006 par la chute des prêts immobiliers à risque aux États-Unis les « subprimes ». La crise est révélée au monde en février 2007, puis elle est passée d’une crise américaine à une crise financière mondiale à partir de l'été 2007.

Les subprimes sont des crédits à risque accordés aux États-Unis à une clientèle peu solvable. Pour couvrir les risques, les prêteurs accordent des prêts avec des taux plus élevés par rapport aux prêts classiques. Ces prêts étaient majoritairement accordés à des taux d’intérêts variables à une période où les taux d’intérêts étaient très bas (1% en 2003).
Cette facilité d’accès à l’endettement a précipité les américains dans l’achat de l’immobilier, massivement entre 2003 et début 2006. Durant cette même période, les taux américains ont grimpés de manière spectaculaire pour atteindre les 5,25%. Cependant, les taux des prêts immobiliers accordés ne subissent qu’une augmentation à posteriori. C’est à partir de 2006 que les ménages ont vu leur mensualité augmenter sévèrement, et même souvent doublée.

Les établissements qui ont consenti des prêts "subprimes" ont transformé les crédits en "titres financiers" (titrisation), de façon à pouvoir les vendre sur les marchés. Cette opération permet un transfert des créances entres les différents acteurs économiques. Cependant, on a vu un abus des investisseurs envers ces produits, et un transfert de risque faiblement maîtrisé.
Malgré les avertissements de certains, ces produits titrisés (CDO pour la plupart), sont devenus très attractifs, et les hedge funds, banques et établissements financiers ont investis en masse sur ce marché des dérivés de crédit.

Courant 2006, la baisse des prix de l’immobilier est venue accentué la dette des ménages qui même ont vendant leurs biens ne pouvaient pas rembourser leurs dettes. Les emprunteurs se trouvaient donc dans l’impossibilité d’honorer leur dette, ce qui a provoqué à la mise en situation de faillite, ou de quasi-faillite, des établissements qui ont accordés ces crédits.

L'effondrement de la valeur de deux fonds d'investissement de la banque américaine Bear Stearns( 17 juillet 2007), ainsi que le Gel le 09/08/07 de deux fonds de la BNP PARIBAS a donné le signal de la crise de défiance au sein marchés financiers entre le principaux acteurs économiques. Cette méfiance est liée à la asymétrie d’information entre ses acteurs. Le degré d’implication des établissements financiers était incertain. Ajouté à ceci, la crainte d’un ralentissement de l’activité bancaire

Obligatoirement, c’est la spirale infernale qui se crée sous forme de bulle.La chute du marché immobilier américain a affecté les titres dérivés des subprimes. Donc, les produits titrisés ont perdu de leurs valeurs. Tous les acteurs financiers qui ont investit dans ces produits sont impliqués dans la crise. Les spreads s’écartent de plus en plus, ce qui traduit l’affolement des opérateurs, et la panique qui règne sur les marchés.

Tous ces éléments ont engendré un assèchement des crédits « crédit crunch » sur le marché interbancaire. Les banques ne se font plus confiance, et personne ne sait l’étendue des dégats.
Cette crise de liquidité a conduit les banques centrales (Fed, BCE) à procéder à de massives injections de liquidité sur le marché interbancaire afin de permettre aux établissements de refinancer leur activité et d'éviter le déclenchement d'une crise. Le 9 août 2007 la BCE a injecté 94,8 milliards d'euros et la Fed injecte 24 milliards de dollars US.

Cependant, malgré un rebond timide des bourses mondiales entre septembre et novembre, la crise reprend de plus belle. Les résultats bancaires de l’année 2007 sont fortement impactés. De nombreuses provisions pour dépréciations sont passées par les banques : Citigroup à hauteur de 40 milliards, Merill Lynch 5 milliards, Morgan Stanley pour 10 milliards… c’est l’hécatombe, et les opérateurs désertent le marché Action.

La crise continue de se propager, et les marchés boursiers vont finalement plier violemment le lundi 21 janvier, suite à des rumeurs de baisse de notation pour les réassureurs municipaux Ambac et MBIA. Les agences de refinancement de crédit comme Fennie Mac sont également touchés de plein fouet.
Les banques centrales pour calmer les marchés abondent le marché du crédit de liquidité, et la FED baisse les taux de manière agressive, baisse successive de 75, 50, et 75 points de base depuis début janvier.

Après cette panique, et ce désordre financier, on commence juste à y voir un peu plus clair sur les réelles conséquences. Ci-dessous, 2 graphiques très intéressants qui chiffrent les premiers dégâts de cette crise.

Répercutions sur les autres pays


Europe

Même si les Etats-Unis sont les plus touchés par cette crise, la graphique ci-dessus nous confirme que l’Europe ne semble pas épargnée. De nombreuses banques européennes, parmi les plus grandes ont accusé des pertes record. Crédit Suisse et UBS, banques suisses, ont même enregistré des pertes pour la première fois de leur histoire. La Société Générale a elle aussi fait beaucoup parlé d’elle avec 2 milliards de perte liées aux subprimes et 5 milliards pour « l’affaire Kerviel ».
Le graphique suivant nous montre bien l’implication réelle des banques européennes dans la titrisation (securitisation en anglais).


Marchés émergeants

Les nouveaux marchés, ou marchés émergents ont, dans l’ensemble, été touchés de plein fouet par la crise financière mondiale. La bourse chinoise a perdu 45% depuis le 1er janvier (à nuancer avec une hausse de 90% dans les derniers mois de 2007), les bourses indiennes, brésiliennes, suivent également le mouvement baissier.
Seules les bourses marocaines et égyptiennes présentent des performances en hausse depuis le 1er janvier.



Cette crise dont on ne voit pas encore le bout du tunnel a donc frappé l’économie de plein fouet, avec des conséquences néfastes pour la croissance internationale. Débordements bancaires et mauvaise gestion du risque sont encore à l’origine de ceci, comme presque toujours. Cependant, on peut imaginer que les marchés financiers s’en remettront, ils ont bien survécu à la grande dépression de 1929 aux Etats-Unis, le jeudi noir d’octobre 1987, la crise financière causée par LTCM (mais amoindrie par Greenspan), ou encore le crash technologique de 2001…


:: Les commentaires des internautes ::

Smithd79 le 05/05/2014
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